"Cependant, de plus en plus de scientifiques commencent à se rendre compte du fait flagrant et évident que la version établie de la réalité n'a aucun sens et n'est même pas en mesure d'expliquer les "mystères" de la vie. En 2009, alors que je traversais l'aéroport londonien d'Heathrow, bien des années après avoir commencé à écrire et à parler de la nature holographique de l'univers, j'ai vu un magazine scientifique grand public intitulé New Scientist, dont la couverture titrait : "Vous êtes un hologramme ... projeté depuis les confins de l'univers" (Fig. 46). L'article à l'intérieur présentait un scientifique américain postulant que l'univers est holographique et c'était un tel plaisir de voir que les murs de la réalité et du dogme commençaient à se fissurer. Pour être honnête, l'article ne nous a pas permis d'aller plus loin que le postulat de base, mais il s'agit tout de même d'un signe positif. La réalité holographique n'est pas projetée depuis les confins de l'univers ; elle se manifeste à travers les processus de décodage de l'ordinateur du corps et de l'esprit humain, qui lit les informations contenues dans la forme d'onde. Les travaux pionniers menés dans ce domaine par des scientifiques tels que le physicien quantique David Bohm (1917-1992) et Karl Pribram, professeur émérite de psychologie et de psychiatrie à l'université de Stanford et à l'université de Radford aux États-Unis, ont été beaucoup plus perspicaces que ce que j'ai lu dans le magazine, mais il est clair que d'autres commencent à s'emparer de ce thème à mesure que la rengaine "scientifique" est réévaluée et s'avère être ce qu'elle a toujours été : des conneries."